Pianos Balleron dans Le Parisien du 21/03/2017

 

 

2017-03-23 14.38.472017-03-23 14.39.202017-03-23 14.39.272017-03-23 14.39.36

Clavier de piano Pleyel en ivoire bien fatigué…

Le lustre à disparu, les veines sont relevées …
Un ponçage très lent s’avère necessaire sur les ivoires comment sur les dièses ainsi qu’un polissage pour obtenir un résultat vraiment chaleureux 😀

 

Copryright Pianos Balleron 2014 Tous droits réservés
Copyright Pianos Balleron 2014 Tous droits réservés
Copyright Pianso Balleron 2014 Tous droits réservés
Copyright Pianos Balleron 2014 Tous droits réservés
Copyright Pianos Balleron 2014 Tous droits réservés
Copyright Pianos Balleron 2014 Tous droits réservés
Copyright Pianos Balleron 2014 Tous droits réservés
Copyright Pianos Balleron 2014 Tous droits réservés
Copyright Pianos Balleron 2014 Tous droits réservés
Copyright Pianos Balleron 2014 Tous droits réservés

 

 

 

 

 

Journées Européennes des Métiers d’Art 2012

Pour cette édition 2012 des Journées des Métiers d’Art, nous sommes ouverts du vendredi 30 au dimanche 1er avril de 10h a 18h !

Record à battre : 200 personnes en 2011 !

Venez nombreux !

http://www.journeesdesmetiersdart.com/evenement/pianos-balleron

http://www.journeesdesmetiersdart.com/

Piano Pleyel modèle F de 1930 à vendre

Vendu !

Ce magnifique Pleyel modèle F de 1930 est terminé.
En première écoute et enregistré à l’atelier :
Pleyel 188436 – 1
Pleyel 188436 – 2

Pianos Balleron sarl – Copyright 2012 – Tous droits réservés – Reproduction interdite sans autorisation

Pleyel F de 1930 en palissandre vernis tampon d’origine.
Mécanique entièrement restaurée.
Clavier ivoire.
Parfaite tenue d’accord.

Copyright Pianos Balleron 2012 – Tous droits réservés – reproduction interdite sans autorisation

Mécanique Pleyel

La belle mécanique Pleyel qui équipe les modèles 3 bis et F de 1895 à 1935 !

Copyright Pianos Balleron 2012 - Tous droits réservés - Reproduction interdite sans autorisation

Mécanique à peigne et ressort d’échappement à « boudin ».
Tous feutres regarnis, clavier poli, bois poncés.

Piano grand quart GAVEAU de 1928 en ébène de Macassar

Copyright Pianos Balleron sarl 2012 - Tous droits réservés - Reproduction interdite

Piano grand quart queue modèle n°2 de 1928 1m77 GAVEAU en ébène de Macassar
Restauration complète avec sommier neuf et vernis tampon gomme laque à l’ancienne. Ecouter le piano : Impromptu de Schubert

 

 

Regarnissage feutres clavier Pleyel 1886 terminé

Feutrage complet, bien sûr…

Copyright Pianos Balleron 2010 - Tous droits réservés

Les fameuses lames d’ivoire de la mécanique façon double échappement Pleyel de l’époque…. Ne pas casser !

Copyright Pianos Balleron 2010 - Tous droits réservés
Copyright Pianos Balleron 2010 - Tous droits réservés

Clavier Erard modèle 0 : une catastrophe !

Piano 1/4 ERARD modèle O en restauration client

Une véritable catastrophe : ivoires mal recollées, joints noircis, ivoires remplacées qui ne sont pas à la bonne taille…néoprène et colle scotch !
Il faut tout redecoller, remplacer les ivoires inadéquates, rajuster…

clavier-ivoire-erard-usagé

Ensuite, il faudra poncer l’ivoire jauni, polir et lustrer.

Polissage clavier Czapka

Piano Czapka en cours de restauration

Ponçage manuel des ivoires au grain très fin. Pour enlever les rayures, rectifier la cuvette (l’ivoire se creuse en son milieu), le jaunissement et préparer le polissage.

Clavier ponçé, l’ivoire est terne.

Polissage à la machine

N’oublions pas les dièses en ébène…

Résultat : c’est doux, c’est chaud, ça brille

whouaaaa…

Chassis de clavier piano Czapka

Piano Czapka en cours de restauration

Le dessous du châssis de clavier est encrassé et rayé.
C’est gênant pour le déplacement de la mécanique.

Plus le châssis est propre et lisse, plus le mouvement de la mécanique sera libre et sans bruit.

Regarnissage des mouches de balancier

Regarnissage des mouches d’enfoncement

Remplacement du feutre de repos des touches

Un châssis entièrement regarni

Remontage clavier/mécanique piano Pleyel 3bis

Piano 1/4 queue PLEYEL 3 bis en cours de restauration

Remontage des touches de clavier entièrement regarnies et tassage des feutres des mortaises .

Mécanique remontée prête pour les prés-réglages.

Arielle equerre les attrapes sur les marteaux.

Clavier piano Czapka

Piano Czapka en cours de restauration

Les pointes de balancier du clavier sont oxydées et revêtues d’une couche graisseuse de crasse…Impossible de remonter des touches avec des pointes dans cet état.

Petit travail de patience pour Arielle : nettoyer chaque pointe à la main à la laine d’acier très fine…ça fait mal au doigt, ça pique les doigts et ça pique le nez !

 Regarnissage des feutres des mortaises de balancier

Regarnissage des feutres des mortaises d’enfoncement

Remplacement du revêtement plastique d’un clavier de piano

Sur ce piano quart queue BECHSTEIN, le clavier ivoire a été autrefois remplaçé par un revêtement plastique. L’opération n’a pas été bien faite. Il s’est décollé, les touches en bois ont été poncées de travers. Dans ces conditions, le plastique collé à la néoprène sur le bois des touches ne pouvait pas tenir longtemps….

Grattage de la colle ancienne et ponçage à l’équerre de bois des touches, sans oublier les frontons (devant des touches).

Collage des touches en plastique en respectant l’alignement de chaque touche car sur les anciens clavier, rien n’est vraiment standart ni d’équerre…

 Clavier terminé :

Arrivée d’un piano droit BLUTHNER de 1882 à l’atelier

Julius Bluthner était un grand facteur de piano installé à Leipzig en Allemagne en 1853.
En 1939 juste avant la guerre, la manufacture Bluthner avait produit 124500 pianos !
La marque existe toujours et sa réputation n’est plus à faire.
Celui ci est un modèle de piano droit d’1m40 datant de l’année 1882.
Sa fabrication est assez moderne : cordes croisées avec cadre semi métallique (s’arretant juste sous le sommier des chevilles), mécanique dite à baïonnettes et clavier ivoire de 85 notes.

La mécanique dite à baïonnette a equipé pratiquement tous les pianos droits de 1860 à 1910.
Les baïonnettes sont les tiges qui permettent d’actionner les étouffoirs. Elle sont insérées dans les chevalets. Quant on appui sur la touche, le chevalet se lève et la baïonnette par le mouvement de levier fait décoller l’étouffoirs des cordes de la note. Les étouffoirs sont fixés sur des bascules qui se trouvent au dessus des marteaux. C’est pourquoi quand on soulève le couvercle d’un piano equipé d’une mécanique à baïonnette, on ne voit pas les marteaux mais une grande barre en bois sur laquelle sont fixés les bascules d’étouffoirs.

Le cadre semi-métallique était déjà croisé mais ne recouvrait pas le haut du sommier des chevilles. Cette fabrication des cadres a été arretée pour les derniers vers les années 1910/1915. Quelques fois, des gros boulons traversait le haut du sommier pour renforcer son collage et éviter son décollement par le tirant des cordes. C’est le cas sur celui-ci.

Autrefois, la marque était insérée dans le vernis de la table. On voit ici toutes les médailles obtenues dans les expositions. La dernière étant en 1881 à Melbourne en Australie.

Ce piano est fatigué mais sa sonorité a des beaux restes. La profondeur de ses basses est etonnante. Malheureusement et compte tenu de l’ancienneté de sa facture, le cout des restauration dépasse sa valeur de vente même après restauration.
Avec un bon réglage il peut encore satisfaire un pianiste peu exigeant et continuer sa vie musicale.
Il va rester quelques semaines à l’atelier puis s’il n’a pas trouvé preneur en l’état, il partira pour pièces….
Aléa jacta est !