avant/après…



Piano Pleyel en cours de restauration
Petit ou grand piano, il faut toujours dorer…
Piano 1/4 ERARD modèle 0 en cours de restauration
Cadre à l’envers pour mieux travailler
Il faut encastrer un sommier neuf rectangulaire dans cet encastrement….
Utilisation d’une défonceuse pour faire la rigole
qui s’encastrera dans le cadre
Et ce n’est que la première phase !
Demain ajustage de la prodondeur d’encastrement..
Piano droit PLEYEL modèle RB en cours de restauration
Remontage du cadre en fonte après vernissage comme à l’origine : le partie haute en dorure et la partie basse peinte en bleu marine
Têtes de vis de cadre polies pour faire joli…
Visserie faite par Pleyel d’ailleurs, introuvable aujourdhui, il ne faut donc pas casser de vis ni en foirer une, comme aujourd’hui, dans un des plots de charge du cadre….auquel cas un réalésage du plot femelle est nécessaire ou sinon il faut posséder une fillière de diametre 6 x 1.25 de pas….gnagnagna j’en avais pas….MAIS j’ai des vis de récupération Pleyel…Comme quoi les stock des artisans recèlent des merveilles….
Prêt pour la mise en charge demain, puis alésage du sommier, puis remontage en corde, puis remontage clavier, puis remontage mécanique, puis réglage mécanique…..bref c’est pas fini !
Piano Czapka en cours de restauration
Le cadre en fonte d’un piano est à l’origine mastiqué, doré puis verni.
Avec le temps (et les nettoyages abusifs!) le vernis s’efface, se craquelle, des coups sont apparus, la dorrure s’est ternie…bref, il devient moche !
Un petit coup de ponçage…
Un petit coup de dorrure
Un petit coup de vernis, sans oublier de relever la marque à la peinture noire
Et c’est tout propre !
(décidement on parle beaucoup de propreté dans ce blog…)
Piano 1/4 queue Bosendorfer de 1915 en cours de restauration
Le cadre du piano repose sur des petites cales (plots de charge) collées sur la table d’harmonie et situées au niveau de chaque vis de fixation.
Elles permettent de régler précisément la hauteur du cadre et son appui sur la table.
Le cadre en fonte doit être bien à plat sur l’ensemble de ses cales.
La plupart du temps elles sont en bois mais sur ce piano Bosendorfer de 1915, de la peau de différente épaisseur est collée sur chaque cale pour caler le cadre.
Les vieilles peaux sont remplaçées par des nouvelles en vérifiant la portance du cadre pour obtenir une charge égale et suffisante.
Appuis rectifiés, vissage définitif du cadre.
Piano 1/4 queue BOSENDORFER en cours de restauration
Le cadre de ce piano n’est pas tourillonné comme beaucoup dans les années 1900/1920.
Avec le temps, il arrive que les chevilles touchent la fonte du cadre ce qui est préjudiciable à la tenue d’accord car le calage de la cheville en est rendu difficile.
Lors de remplacement du sommier, même en mettant des chevilles de 6.60 donc très fines, il est préférable d’aléser le cadre pour agrandir les trous.
Ainsi aucun risque de toucher le cadre.
Quand il y a suffisement de place entre les trous eds chevilles, le mieux est d’insérer des tourillons en bois pour renforcer la cheville et éviter les torsions de chevilles.